Marjan De Ridder pense que l’art est un moyen de refléter la difficulté des temps et des âges. Elle trouve que la vulnérabilité de la poésie est un moyen de reconnecter les gens avec leur environnement, avec la nature et la nature qu’ils sont en premier lieu. Sa poésie est porteuse de valeurs fondamentales : parfois la tristesse, le plus souvent l’espoir. Elle s’attaque aux systèmes qui n’ont plus de temps, aux personnes qui refusent de réfléchir, aux cœurs qui sont devenus distants à cause de tous les tissus cicatriciels qui ont construit une frontière entre l’être humain et l’humanité. Militante pour le climat, écoféministe depuis de nombreuses années, elle est aussi une enseignante passionnée qui tente de donner aux jeunes les outils nécessaires pour refaire un destin bien meilleur que ce que reflètent les rapports actuels. Son art est connu des compétitions de freestyle End of the weak – finales, du Championnat belge de poésie slam – finales , du Speakeasy Spoken Word Brussels, des Poètes néerlandophones pour le climat, des “Klimaatdichters” et bien d’autres encore.