Je suis enseignant et chercheur, et j’occupe le poste de vice-doyen de la faculté de santé publique de l’université de médecine et de pharmacie de Haiphong (HPMU). J’ai une grande expérience de la recherche épidémiologique dans le domaine de la santé publique, notamment en ce qui concerne le VIH/sida et la consommation de drogues, la santé au travail, la santé génésique des adolescents, etc. Mes recherches ont fait l’objet de nombreuses publications dans des revues nationales vietnamiennes à comité de lecture, et certaines d’entre elles ont été publiées dans des revues internationales à comité de lecture telles que Lancet, Drug and Alcohol Dependence, International Journal of Drug Policy, Biomed Research International Journal. J’ai été chef de projet ou chercheur principal pour divers projets au sein de l’HPMU, financés par le National Institute on Drug Abuse (NIDA, États-Unis) et l’Agence nationale de recherche sur le sida (France) depuis 2014. Au cours des dix années passées à ce poste, j’ai démontré ma capacité à travailler efficacement avec les groupes communautaires, les populations vulnérables, les autorités locales et les parties prenantes. L’un de mes avantages est que je suis trilingue (anglais, français et vietnamien), ce qui me permet d’interagir et de coopérer avec des partenaires étrangers pour développer la recherche au Viêt Nam. Pour ma formation postdoctorale, je continuerai à m’appuyer sur ma formation antérieure en méthodologie de recherche en santé publique et sur la mise en œuvre d’interventions communautaires destinées aux populations vulnérables. Je suis convaincue que le projet de recherche proposé et le plan de formation sur la violence fondée sur le genre me permettront d’acquérir des connaissances et des compétences supplémentaires pour travailler avec des populations vulnérables, en fournissant des preuves scientifiques importantes pour améliorer la politique en matière de genre au Viêt Nam.